L’avis de Kante
Il faut savoir que Bobby et sa famille m’on totalement distraits lors de l’écriture de cette chronique, ce qui fait que j’ai écrit par erreur une chronique sur un autre album.
Donc plutot que de perdre tout ce beau travail, voici la critique de l’album « Garbology » de Aesop Rock et Blockhead.
Aesop Rock et Blockhead
J’ai envie de dire mille turcs, mais je n’ai plus le temps d’écrire.
Je connais Aesop Rock moyen, Je connais Blockhead assez bien. J’au vu le gaillard au VK en première partie de DJ CAM venu pour ses 20 ans de scène. Ou alors c’est DJ Can qui faisait la deuxième partie de Blockhead, personne ne le saura jamais parce que ca s’est fini en un set de Blockhead + DJ Cam.
Si je devais vous conseiller un album de Blockhead, je vous conseillerais Broke beats pour leur variation autour de la thune, le flouze, le fric, la moulaga (dit « Moula ») et Music By Cavelight avec un incroyable Insomniac Olympics.
Cet album, c’est je pense un des meileurs de 2021. En tous cas dans mon pas top (rappelez-vous, je ne fais pas de tops)
Est-ce que j’en ai assez parlé ? Non, clairement, mais j’ai bâclé la préparation de cet épisode au profit de mon travail. Oui, je sais, c’est malheureux.
Et Armand Hammer, dans tout ça ?
Sinon, l’album de Armand Hammer, il dégomme sa race à sa mère, donc si vous avez du temps d’oreille dont vous ne savez que faire, je vous conseille vivement de vous le coincer à un moment.
L’avis de Whitney
Ouloulouloulou.
C’est tout ce que j’aime. LE rap east coast. Une bonne instru, très propre avec beaucoup d’instruments, simple clean, minimaliste. Et puis un bon flow, qui t’emporte. C’est parfait. Nickel. Je vais l’écouter. Encore et encore et encore et encore.
L’avis de George
Quelle belle découverte que ce Armand Hammer.
Billy Woods ; Known Unknows, Hiding Places avec Kenny Segal et Brass avec l’excellente Moor Mother. Moor Mother dont je vous recommande son album avec Zonal ainsi que son dernier solo Black Encyclopedia
Elucid que je ne connaissais pas
The Alchemist : Alfredo avec Freddie Gibbs ok mais pas ce que je préfère.
Ce que j’ai aimé dans cet album :
le flow des deux gaillards et de leurs invités, Billy Woods a quelque chose qui me rappelle un peu El-P dans de nombreux morceaux, voire même celui de Dälek notamment sur Indian Summer.
J’ai adoré cette ambiance dépressive voire parfois un peu malsaine.
Les titres s’enchainent. Et on reste scotché dans cette ambiance pesante, on se laisse porter par l’album.
Mon seul regret est de ne pas avoir eu pris le temps de me pencher sur les textes.
Ce que je n’ai pas aimé dans cet album : j’aurais voulu que ça décolle parfois, mais on reste cloitré dans une ambiance pesante comme je les aime malgré tout.
L’avis de Bobby
Alors la belle surprise.
En voyant le nom qui ne me disait rien j’ai buggé.
Mon esprit à mixe Armand Van Helden et Jan Hammer.
Cool de l’électro.
Puis j’ai vu la pochette.
Des porcs morts.
Oh putain encore un album de George. Ah super…
Un de ces albums ou il nous aurait dit avant l’enregistrement “Non franchement j’ai fait soft vous auriez pu avoir pire », nous contemplant avec un sourire nous vidant de notre cerveau par les oreilles.
Et puis triple effet kiss cool, j’écoute.
Du hip hop. De vieux. Sans auto tunes sans beat au kilomètre. Avec de tout.
Merci Kante !
L’avis de Alain
C’est mauvais mauvais si mauvais.
Rien que le titre « Aubergine » : mais non quoi … c’est courgette la bonne réponse !
Sérieusement, les vieux albums de rap sorti d’un fond de terroir des années 80, c’est pas possible.