Chemical Brothers – Surrender (1999)

L’avis de Bobby

Les 2 premiers morceaux soldent l’héritage du big beat (Music Response, Under the Influence) 

Avec Out of Control, on démarre directement dans l’anthem, un morceau carrément plus fort que Hey boy ! Hey girl !, et qui contraste entre le côté épique de la production et la voix monotone de Bernard Sumner (qui est parfaite)

Le diptyque Let Forever Be / Sunshine Underground est le plus bel hommage qu’on pouvait rendre aux Beatles et a toute la pop UK. Comme par exemple Sunshine Underground et cette montée incroyable, inexorable et frustrante. Mais quand ça explose c’est carrément Mind Bomb dans ma tête !

Asleep From Day et une mer de douceur dans un océan de beats, et puis évidemment Hey Boy ! Hey Girl !, qui est peut être le meilleur morceau dance de l’histoire, et puis on termine avec Dream On, sur un coucher de soleil au bord d’une plage.

L’avis de Whitney

Chers membres du Deadbeat Club, Monsieur le Greffier, Messieurs les Jurés, Bobby,

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– Les modifications apportées aux conditions générales.
Ces modifications entreront en vigueur au 1er janvier 2023.
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11.1. Interventions pour les podcasts enregistrés en Belgique
§ 5, soins ambulatoires prescrits
section Thérapies alternatives

Traitements réalisés par des ergothérapeutes, ostéopathes, chiropracteurs, acupuncteurs et orthopédagogues pour autant que ces prestataires soient reconnus par l’INAMI.

Le podcast The Deadbeat Club rembourse, dans le cadre de l’écoute de plus d’un album de musique dont le genre dénommé “musique électronique”, 75 % du montant de la facture à charge de l’auditeur et 100 % du montant de la facture à charge de la chroniqueuse (après déduction éventuelle de l’intervention de l’assurance obligatoire et complémentaire).

Votre attention est attirée sur le fait qu’une comparaison entre plusieurs épisodes enregistrés par le podcast ci-après nommé The Deadbeat Club ne doit pas se limiter à comparer les durées des sus-nommés mais doit également prendre en considération d’autres éléments, tels que le nombre de pistes que les chroniqueurs ont écoutées, le nombre de bière décapsulées et bues ou les chips mangés bouche ouverte devant le micro.

L’avis de George

Je me suis longtemps demandé : mais pourquoi ? 

Mais finalement, ce n’est pas un problème, de toute façon, j’ai toujours bien aimé les Chemical Brothers. Je regrette même de ne jamais les avoir vus en concert. Et ça fait longtemps que je n’ai pas écouté un album d’eux d’ailleurs. D’ailleurs, ai-je déjà écouté un album des Chemical Brothers ? Bonne question, tiens. 

Soyons francs. Au deuxième titre, j’en avais déjà le plein le cul. Et je me demandais pourquoi. C’est du bon gros son, c’est toujours aussi efficace. Mais je sens qu’il y a un truc qui cloche, qui me dérange.  Et puis arrive Out of Control et là c’est le déclic. On n’est pas vendredi soir, il n’y a pas déjà eu 5 apéros et je ne suis pas dans une salle à peine éclairée avec un DJ au fond. Il est 15h30, je suis assis à mon bureau et je suis à jeun. Et ça me tape sur le système. 

Parce qu’à moins de porter des pompes en croco et de trouver ça cool ou à moins de déjeuner aux amphets et aux extas, PERSONNE n’écoute de la techno tout seul dans son bureau en pleine journée putain. Ho oui, je sais, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité, mais je ne suis heureusement plus à cela près. Et en dehors de ces considérations pratiques, c’est en effet un excellent album pour jouer à Fifa ou pour effectuer des déplacements à grande vitesse. Surtout quand on ne file pas de micro à Noël Gallagher. En revanche, même si je ne comprends toujours pas bien ce que ce morceau fait au beau milieu de cet album, le titre Asleep From Day avec Hope Sandoval de Mazzy Star au chant est tout simplement magnifique.

Et puis y a rien à faire, impossible d’écouter « Hey Boy Hey Girl » sans avoir un brin de nostalgie et sans repenser à toutes les soirées (de débauche) de l’époque dans les bars, dans les kots ou dans les chapiteaux. Une bien belle époque ma bonne dame.

L’avis de Alain

Peut-être pas le meilleur album des Chemical Brothers, mais le plus emblématique en tout cas selon moi.

C’est en réalité un album compliqué car « Hey Boy Hey Girl » est à la fois le meilleur et le plus mauvais titre de l’album. On peut se suffire de la montée et du drop monumental des 64 premières secondes du titre et ensuite trouver tout le reste de l’album très dispensable. Mais pour les fines oreilles, il n’en est rien.

Il y a fort à parier que certaines personnes qui ont acheté l’album à l’époque avec avoir entendu Hey boy ! Hey girl !, on trouvé les autres titres très très ennuyants. Alors qu’en réalité, on est face à un album beaucoup plus mélodique et travaillé que ce que la scène electro des années notantes nous proposait d’habitude. Si on m’avait demandé mon avis, je serait plutôt aller chercher un album de Groove Armada … Mais bon …

Pour moi dans cet album, il y a surtout « Orange Wedge » qui est excellent, le planant « Asleep from Day » mais surtout « The sunshine underground » … une tuerie (le meilleur titre de l’album selon moi).

J’invite à faire attention au mixage de l’album. Les basses sont très très très loin d’être sauvages et brutales. Il y a une finesse voulue et assumée dans cet album.

A noter, une édition 20ème anniversaire sortie en 2019 sur laquelle on trouve un remix de « Hey boy hey girl » par Soulwax qui transcende le titre … double bonheur.

Un album qui mérite d’être réécouté, particulièrement avec un matériel hi-fi plus élaboré que ce que je possédais à l’époque.

L’avis de Kante

Les frères chimiques !

À une époque ou je prenais de la drogue chimique !
Alors dire que je l’ai payé d’un ulcère, ou plutôt devrais-je dire 3 ulcères. En même temps, sinon, ça serait pas rigolo. Deux ulcères gastriques et un duodénal.
Tous ces détails anatomiques pour en venir au fait : C’est une période sombre, lointaine, et niveau qualitatif, je dois dire qu’il y a eu des périodes plus fastes dans ma vie. Quoique… c’est à la fin de cette période que j’ai rencontré l’amour de ma vie, la mère de ma fille, la personne avec qui je veux devenir vieux.

Sinon, si ce n’est le fait que tu n’as pas choisi le meilleur album des frères chimiques.
Perso, j’aurais choisi « Exit Planet Dust » ou « Dig Your Own Hole »

Sans vouloir voler la vedette à George, je propose qu’on écoute « Tomorrow Never Knows » des Beatles.
Ou l’album entier tiens…

Mis à part une kyrielle de souvenirs brumeux et/ou moisis, je vois pas trop ce que je peux dire sur cet album… ah si… on va à La Chapelle ? Aux Caves ? T’as pas un plomb ? Y’a pas une free au Longdoz ? On irait pas bouffer une pita chez Elmas ?

Bon, j’avoue, j’exagère. Mais que un peu. Je trouve que même si ca reste du bon son, que c’est excessivement bien construit, que au final, si j’en reprenais un, de plomb, je me retrouverais à gesticuler au milieu de la piste de danse. Parce que oui, j’ai dansé à un moment de ma vie. Soit ça, soit je serais en train de me déshydrater en tentant de me cramponner au tabouret du bar. Merde, y’avait pas de tabouret. Bon, ben je serais sans doute couché en train de faire une crise de tachycardie (tiens, on y revient)

Écouter le chapitre où on parle des Chemical Brothers