Dans Dans – 6 (2022)

Oui, cher auditeur/lecteur/masochiste, tu as bien vu. Dorénavant (si Kante y pense, ce qui n’est pas chose gagnée), on va te proposer d’aller écouter la musique des artistes qu’on présente en priorité sur Bandcamp.
Pourquoi ? Parce que sur Spotify, tu peux pas acheter les vinyls ou le merch du groupe. Parce que sur ces plateformes, tout est fait pour que tu ne puisses pas sortir de cet écosystème financier moisi qui paye les artistes le moins possible. Alors cesse d’alimenter ton « Year in Spotify ». Si tu veux compter ta musique, inscris-toi sur Last.fm, tu les auras toute l’année, tes stats. Et tant que tu y es, achète leurs albums, leurs stickers, leurs t-shirts, leurs mugs, … je suis sur qu’il y en a qui sont tellement à l’agonie que tu dois pouvoir acheter leur âme. Pour les autres, ceux qui ne veulent pas acheter l’âme d’un artiste, mais acheter son cul, il y a toujours l’option Spotify ou Apple Music.

Mais revenons-en à l’essentiel, c’est à dire l’album magnifique proposé par Kante.

L’avis de Kante

Autant te le dire tout de suite, cher lecteur, je ne vais pas être très objectif sur celui-ci. Après, je ne sais pas si j’ai déjà été objectif pour un seul album que j’ai soit proposé, soit proposé par l’un de mes petits camarades.

Dans Dans, c’est un des meilleurs concerts de 2022 pour moi. Comme vous avez pu le lire dans ce fabuleux article (Si si, vous l’avez lu. Ne me dites pas que… Oh non, quand-même ?!?!), au delà d’une expérience sensorielle extraordinaire, ce concert fut (et reste) pour moi une aventure métaphysique et spirituelle. A un tel point que quand je réécoute l’album aujourd’hui, je suis transporté dans les coursives du 30cc. Ou dans le souvenir que j’en ai. Ou dans le tour que me joue mon esprit pour faire perdurer ce moment d’une beauté cristaline.

J’ai découvert ce groupe belge au hasard des recommandations Spotify alors que j’écoutais Glass Museum. Dans le rayon « Jazz belge » du supermarché de la musique. Il se fait qu’on trouve aussi des bonnes choses au supermarché. A ce moment là, ils n’en étaient qu’à leur album Zink (en 2021). Un album exceptionnel, beau et vif du début à la fin. Je vois ça comme de la musique brillante et scintillante.

A la sortie de Zes (j’espère que tu suis, on a traversé la frontière linguistique), j’ai d’abord eu un peu de mal, notamment parce qu’il était un peu plus rock, un peu plus rugueux là ou Zink est délicat et jouette. Mais après quelques écoutes, il a bien fallu que je me rende à l’évidence : cet album est aussi bien que le précédent, il est juste différent.

Je n’ai qu’un conseil à vous donner, c’est de vous taper toute la discographie du groupe, qui compte 5 albums, tous aussi intéressants les uns que les autres.

L’avis de Gary

Le nouvel opus du trio mené par le guitariste Bert Dockx est assez convaincant.

Les atmosphère sont très travaillées comme à leur habitude. Le mélange post rock, jazz, loop est toujours ficelé à merveille. On notera tout de même que pour un groupe dont le cursus s’inscrit assez clairement dans la performance jazz, ils sont tout de même beaucoup moins bourre cul qu’Akamoon avec qui on se demande toujours, lors de leur concert, si on est pas venu pour faire comme tout le monde ou pour faire plaisir à des amis qui eux-mêmes s’ennuient mais pensent que ça vous fera plaisir.

On salue comme d’acoutumée la performance de ce groupe découvert en ce qui me concerne en tout début d’affiche à 14h00 comme groupe de lancement de la petite salle du Fuzz Club à Eindhoven pour sa première édition avec les Suuns qui n’était pas encore tête d’affiche et starifié à l’époque.

L’avis de Bobby

Bon dans le jazzzzz tu ne peux pas tout aimer. Perso ça se filtre d’abord via les instruments. J’ai du mal avec le tuba, la clarinette ou le sax tenor. Et vu que je suis hyper cohérent, et que je le dis depuis 2 ans au moins, tous les trucs avec plein de guitares ça me casse vite les couilles. 

Merci Kante. Super. 
Bon bref écoutons quand même 

1er morceau full biaisé vu que j’ai cherché pendant une semaine à quoi ça me faisait penser, sans succès. Impossible de faire autre chose. 

La suite ? Ben bof.
Le tricot de guitares c’est pas ma came. 
Même si comme ici c’est de la dentelle. 

Sinon c’est quoi ton problème avec les indiens ? Tu rêves de mettre un chapeau et d’enfourcher une cheval. Ou l’inverse ? Nostalgie des western spaghettis ? Envie de moustaches tombantes ? 

Sinon les 2 autres sont top. Et quand ils jouent vraiment à 3, ensemble, pas les 2 qui écoutent le maestro pincer ses cordes, ça devient vraiment bien, comme Coyote ou Cascade (morceau qui doit déchirer en live) 

Palm est totalement inintéressant.

L’avis de Alain

Je je pense pense que que je je vais vais tenter tenter d’éviter d’éviter de de faire faire le le lourd lourd avec avec le le comique comique de de répétition répétition.  Donc donc, je je ne ne vais vais pas pas faire faire avec avec Dans Dans la la même même blague blague qu’avec qu’avec Bandit Bandit.  Voilà …

Donc, Dans Dans, que dire si ce n’est que c’est encore une magnifique découverte pour moi grâce à Monsieur Kante.  Et c’est du Belge en plus !  (Peut-être qu’au prochain épisode Kante nous proposera Allez Allez ! ???)

Dans Dans, c’est la musique belge dans ce qu’elle a de meilleur.  Encore une fois, c’est un groupe qui nous vient de la néérlandophonie, celle-là même qui nous avait déjà prodigué Arno, dEUS, Hoover(phonic), Arid, K’s Choice … ou encore Machiavel et Marc Morgan.  (Tout mon amour à ceux qui savent pourquoi j’ai mis le (phonic) de Hooverphonic entre parenthèses).

Sinon, je ne peux que vous inviter à partir comme moi à la découverte de ce trio magnifique (un trio … ça m’épate).  Leur dernier album est une assez bonne porte d’entrée dans leur discographie, n’hésitez pas !

Je trouve l’album fort bien produit.  L’enregistrement est nickel et la batterie est comme je l’aime !

Mon coup de coeur est le morceau « Droom ».

Ouvrez vos oreilles et let’s go let’s go !

L’avis de George

Je valide bien évidemment. Kante m’avait déjà fait écouter Dans Dans, mais je n’avais pas creusé la question plus loin. Voilà qui est chose faite ! Et comme à son habitude, Kante m’avait proposé de la bonne came !

Au début, j’ai eu un peu de mal avec la guitare type rock des sixties; Je reste assez hermétique au rock des sixties. Puis en fait, on s’y habitue, et la guitare que je détestais tant finit par me séduire.

Un de mes plus grands regrets pour et album, finalement c’est de ne pas avoir été voir ce fameux concert quand Kante me l’a proposé.

Tu veux écouter le chapitre ou on cause de Dans Dans ? C’est là :

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