Ibrahim Maalouf – Red and Black Light (2015)

L’avis de George

Je pense que le seul défaut de cet album, c’est que Maloouf soit trompettiste et pas saxophoniste.

Je ne suis pas grand fan de trompette, la trompette, c’est super dans Johan et Pirlouit, mais j’ai trouvé malgré tout sympa dans l’ensemble ce mélange de jazz et de prog, teinté de rock

Mention spéciale pour le délire final de Escape.

Je ne le réécouterai pas, rapport à mon aversion pour la happy music et la trompette, mais ce fut une découverte pas du tout désagréable.

L’avis de Bobby

Moi j’aime bien la trompette.
Moi j’aime bien les trompettes dans les morceaux.
Moi j’aime bien Chet Baker.
Moi j’aime bien Miles Davis.

Donc moi j’aime bien les trompettistes.
Donc moi j’aime bien la trompette.

Et puis j’ai écouté Ibrahim Maalouf.
Honnêtement je ne sais pas quel est son emplacement dans les classements de suceurs de tuyaux mais je n’aime pas les trompettistes, en fait.

Je vais retourner écouter Chet et Miles

Avec la nuance que j’ai quand même écouté rapidement d’autres albums et que cela me semble moins … plus… bref different.

Bref j’en ai fini de cet album mais pas de Mouloud Achour.

Quoi ? j’ai encore tout mélangé ?

L’avis de Alain

Pour des raisons d’ergonomie auditive, la présente critique n’est pas rédigé en écriture inclusive mais elle s’adresse néanmoins tant aux hommes qu’aux femmes, ainsi qu’aux personnes non-binaires.  Cette critique est présentée telle qu’elle a été crée, elle pourrait contenir des représentations culturelles datées.  Cette critique est une oeuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite.  Les avis et opinions exprimés n’engagent que l’auteur et ne sont pas le reflet des valeurs et opinions du DeadBeat Club et de ses ayant droit.  Certaines évocations peuvent contenir des messages à caractère sexuel, raciste, homo ou transphobe ainsi que des scènes où sont présentes drogues et violences (autant physique que verbale).  L’avis qui va suivre est donc réservé à un public essentiellement adulte.  Merci d’interrompre votre écoute immédiatement si un public sensible est présent dans votre entourage.  Nous vos souhaitons un bon moment de divertissement.

Alors, « Red and black light » d’Ibrahim Maalouf … C’est pas toujours ouf mais parfois c’est vraiment très ouf.

L’avis de Kante

Ibrahim, c’est Ibrahim. Un génie. Le mec a eu la chance de naitre, grandir dans son corps et grandir dans sa tête dans un contexte d’ouverture et de découverte. Ça donne un subtil mélange de cultures et de couleurs. De rythmes et de textures.

Un autre aspect de sa personnalité est d’être quelqu’un de sensible et de délicat. Je trouve que ca se ressent fort dans sa musique. On n’est pas dans du jazz de tourneur fraiseur mais de décorateur d’intérieur. Un bel intérieur.

Est-ce que c’est ma came ? Beeeeeen… à la surprise générale, j’imagine,il faut savoir que tout ne me botte pas dans le Jazz. Le jazz plus établi, le jazz de papa, ce n’est pas mon plus gros pied. J’aime bien, mais sans plus. Mais revenons-en à cet album précisément. Il y a par ci par là des touches de ce Jazz a Papa. J’avais parfois presqu’envie de poser mes fesses sur le rebord d’un tabouret de bar, de taper du pied et de claquer des doigts en rythme.
Pour peu que je me laisse embarquer quand il devient moins lisse, il a vite tendance à me ramener sur terre. J’ai un problème avec ses variations. Pour moi, des variations, ca doit être un zigzag. Pas une boucle qui te ramène plus ou moins au même endroit, en un peu décalé. Non, moi, ce que j’aime, c’est d’aller dans des endroits que je ne connais pas, et de temps en temps, d’avoir une sensation de déjà vu. This is déjàvouuu.
Bref, avec le Jazz, c’est pareil. Et ici, dans cet album, les variations me laissent sur ma faim.

Autre chose, je trouve cet album un peu inégal. J’aime je jazz introspectif, même s’il est rythmé.
Ici, et je reviens une fois de plus sur le Jazz à papa, je trouve qu’on est plus dans une espèce de démonstration que de voyage. Tout ça est fort fort calé, très propre. Bref, pas ma came.

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