Lawrence – Hotel TV (2022)

L’avis de Alain

Je fais le pari d’une détestation unanime.

Beaucoup trop sucré pour vous tous. Pourtant, ces petits jeunes ont un talent dingue … si vous voulez faire connaissance avec eux et faire les présentations dans les formes, je vous suggère de commencer par ceci : Lawrence – Don’t Lose Sight (Acoustic)

Clyde et Gracie Lawrence sont frère et soeur.

Leur papa est Marc Lawrence, producteur-scénariste et directeur qui a entre autre à son actif « Miss Détective » et « Paroles et musiques » deux films que j’adore ou encore « Noëlle » avec Anna Kendrick (je suppose que je n’ai pas besoin de vous expliquer).

Ses acteurs fétiches sont Hugh Grant, Sandra Bullock et Marisa Tomei …

Bref, Clyde et Gracie chantent ensemble depuis qu’ils sont tout petits et ça s’entend. Il y a une telle complicité entre elles deux … c’est magique. En plus Clyde joue souvent du piano électrique … et vous savez bien que moi, le piano électrique …
Ils ont publié de nombreuses vidéos sur Youtube (ou allez voir leur site internet, tout est là).

L’avis de George

On connaissait déjà tous Bonnie and Clyde, voilà qu’Alain nous fait découvrir Gracie and Clyde…

Fallait pas l’inviter Môssieur Alain.

Bonnie Parker et Clyde Barrow. Ca c’était du rock n’roll. Deux ans de braquages, de meurtres, de romance, d’effusions de sang, de pur glamour américain. Bonnie and Clyde, ils avaient la classe à Dallas.

Je ne vais malheureusement pas pouvoir en dire autant de Gracie and Clyde et de leur Hotel TV.

Là où Bonnie and Clyde sortaient les flingues, Gracie and Clyde balancent de la guimauve au chocolat fondu, des sucres d’orge blindés d’anti-vomitif et du pop corn caramelisé avec supplément de sirop d’érable qui pourraient vous filer une crise de diabète rien qu’à l’écoute de cet album.

Ca dégouline de bonne humeur, de bons sentiments, jusqu’à probablement l’orgasme des tympans pour la team bisounours dont Alain et Whitney font définitivement partie, ou une bonne grosse gastro sonore pour l’équipe j’aime pas les gens et je vais vivre dans une grotte en Finlande norvégienne pour d’autres comme moi.

C’est pop, c’est soul, c’est très pop, c’est très soul, et je hais la pop, et je hais la soul, ça va tellement loin qu’on flirte parfois avec les limites des boysbands et girlsbands, un mélange des génériques de téléfilms de Noël et des séries pour pré-ados des années 80, avec un son remis au gout du jour.

Un peu comme si on assistait à une collab entre Take That et Selah Sue pour un disque hommage aux Jackson 5 et à Lionel Richie pour marquer le coup du prochain Télévie.

Quand j’écoute cet album, je visualise trop bien notre cher Alain en train de se déhancher devant son miroir de salle de bain le matin le sourire aux lèvres, ou au volant de sa décapotable les cheveux au vent pour se mettre du baume au cœur avant d’aller affronter les joies du quotidien professionnel.

Je suis bien convaincu que ce disque devrait ravir les amateurs du genre, le problème, c’est que moi, quand j’entends ça, je me sens à nouveau comme Linda Blair dans l’exorciste quand le prêtre lui lit ses sermons et que sa tête fait un 360° avant de proférer de grosses insanités sur la mère dudit curé et de vomir 200 litres de slime du diable.

FUCK ME JESUS FUCK ME.

L’avis de Bobby

L’avis de Kante

Si cet album était un récipient…
Ah non, je me trompe avec la chronique de Ashniko, au temps pour moi…

Je ne sais pas si c’est un générique de dessin animé Disney, d’une série pour pré-ados sur Nickelodeon, ou juste un instrument de torture russe destiné à briser les personnes de bon gout.
J’ai carrément cru entendre le générique de Baywatch !

L’impérialisme ne passera pas par moi. Je ne suis pas la Crimée, moi monsieur ! Je ne suis pas le Donbass, moi monsieur ! (je vous interdit tout jeu de mot à base de dumb-ass & dumber-ass) Je ne suis pas l’Ukraine (Attention, les réseaux sociaux, « Je suis Ukraine » dans 3, 2, 1, …. )

Pour être clair, je trouve que c’est une des pires choses qu’on a pu faire depuis Ashniko et Cory Wong

En parlant des Cory Wong, Lawrence, et consort…
Est-ce qu’il y a moyen d’arrêter de sortir des nouveautés qui n’en sont pas ?
Est-ce qu’il y a moyen ne fut-ce que de tenter de faire avancer la question de l’art au lieu de la sceller dans le passé ? (Bobby, ce message t’est un peu adressé, ne te moque pas trop)
On est en 2021, monsieur ! C’est fini les années nonante !
Les années 90 n’ont de glorieux que ma jeunesse. Le reste, il est grand temps de tourner la page, mes amis.
Et sachez que je vais la tourner aisément pour placer cet accident, ce retard de règles malaisant, cette mise-bas des plus horripilantes dans les tréfonds de ma mémoire, et espérer que ça n’en ressorte jamais.

Et vu que Spotify est une vieille trainée qui repasse à l’huile, une fois que j’ai eu terminé de subir cette torture, il a enchaine sur… Cory Wong bien sur !

Donc non. Et non. Pas dans mon best of, je ne le réécouterai pas. Je peux vous le promettre.