Gilla Band – Most Normal
Ce troisième album des Irlandais de Gilla Band (ex-Girl band, Metoo étant passé par là…) n’a de normal que le nom tant ils envoient le bois comme jamais auparavant.
Plus bruyant, plus industriel et surtout plus expérimental que jamais, il en dégoutera probablement la plupart au bout d’un, voire deux titres.
Mais comme le dit le dicton, si ça va trop fort, c’est que t’es trop vieux.
Ils sont curateurs ce vendredi 11 novembre au Sonic City, et il ne sera pas question de les louper.
Devin Townsend – Lightwork
15ème album pour mon Canadien préféré. Je ne vais pas vous refaire sa bio, pour ça, on l’a déjà fait dans un épisode du DBC.
S’il a laissé la double pédale de côté pour cet album, il démontre s’il le fallait encore qu’il est passé maitre dans la composition de rock progressif aux mélodies harmonieuses et envoutantes, presqu’à la limite de la dream pop, mais tellement réussies.
Dead Cross – II
Deuxième album pour le projet punk hardcore de Mike Patton (non, je ne vais pas m’abaisser à le présenter à nouveau) dans lequel on retrouve notamment à la batterie Dave Lombardo (je fais l’effort, mais j’espère pour toi que tu le savais déjà : Slayer, Suicidal Tendencies, Fantômas…)
Pas exactement un album révolutionnaire, mais parfaitement adapté pour se lancer seul dans un moshpit de salon et finir la tête encastrée dans la table en verre.
Innerwoud – Furie
Tu as déjà écouté un album de contre-basse ? Probablement pas et c’est l’occasion ou jamais.
Le Gantois Pieter-Jan Van Assche est venu faire une démonstration au Reflektor en première partie de Marissa Nadler en ce début de mois de novembre et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a mérité 100 fois les acclamations que le public pourtant peu nombreux lui a réservé.
Note bien ça dans ton agenda : il se chargera aussi de la bande son d’un spectacle de danse au Roadburn 2023 (de la danse au Roadburn, c’est bien une première) accompagné de Colin Van Eeckhout (CHVE, Amenra) et d’une soprano du nom de Astrid Stockman. A priori, la danse, ça me fait un peu peur, mais pour la bande son, ça devrait valoir le détour.
BACKXWASH – His Happiness Shall Come First Even Though We Are Suffering
Dans ce troisième album, Ashanti Mutinta aka BACKXWASH (Kante t’en a déjà parlé aussi, si si, rappelez-toi) nous offre une nouvelle vision parfaitement réussie de son hip-hop indus.
Sorti jusqu’à présent uniquement sur Bandcamp, le vinyl est déjà financé à 255% au moment où j’écris ces lignes. Backxwash is coming…
Une petite note de Kante au passage :
L’icone du hip-hop indus nous avait gratifié d’une série de singles qui présageaient de la sortie d’un album dans pas mille ans. Petite piqûre de rappel, allez écouter ça fissa !
ROSEMARY’S REVENGE, Dig Yourself a Grave, NEVER FORGIVE & Daddy Issues (Stuntin like my Daddy)
Et si t’as pas fini d’être convaincu, tu peux retourner écouter le générique de La Petite Maison dans la Prairie.