Si t’as pas envie de tout lire, et que tu préfères nos douces voix, ça se passe par ici :
L’avis de Alain
Pourquoi cet album ?
En fait, juste pour votre propre plaisir, par altruisme. Pour vous permettre de grandir (enfin Kante et George) et de faire ce que vous aimez faire.
Pour que George puisse expliquer tout le mal qu’il pense de Mike Portnoy.
Pour que Fred puisse dire que, quand-même, Tony Levin, il n’a pas fait que de la merde, par exemple au hasard quand il est avec Peter Gabriel.
Pour que George puisse expliquer à quel point il souhaite enfiler des santiags pour sauter à pieds joints sur les testicules de Mike Portnoy.
Pour que Kante puisse nous pondre une magnifique métaphore sur le fait que quand tu as de très très bons musiciens, il ne suffit pas de les mettre ensemble pour faire un bon album. Que c’est comme si tu étais convaincu qu’il suffit de mélanger du Nuit Saint-George avec du Châteauneuf du Pape pour avoir un vin encore meilleur, même si je suspecte une métaphore plus proche du manger que du boire.
Pour que George puisse dire que franchement trop de technique tue le technique et que c’est vraiment chiant.
Ce que je préfère dans ce groupe c’est la voix du chanteur… (C’est de l’humour, j’espère que vous l’aurez compris)
Liquid Tension Experiment est un groupe de rock instrumental progressif formé en 1997 par le guitariste John Petrucci, le bassiste Tony Levin, le batteur Mike Portnoy et le claviériste Jordan Rudess. Les membres du groupe sont des musiciens renommés dans la scène rock et progressive, ayant travaillé avec des artistes tels que Dream Theater, King Crimson, David Bowie et Jean Passe.
Le style musical de Liquid Tension Experiment est souvent considéré comme un mélange de rock progressif, de fusion jazz et de métal. Les compositions sont souvent complexes et techniques, mettant en avant les talents individuels des membres du groupe tout en créant un son cohérent et énergique.
Leurs concerts sont également connus pour être des performances énergiques et captivantes, mettant en avant les compétences techniques des membres du groupe tout en créant une atmosphère immersive pour les fans de rock progressif et de fusion.
Perso, je suis un grand fan de ce type de performance technique … c’est de la musique propre, complexe mais bien rangée.
Et bien entendu, mon côté batteur n’est pas étranger à mon amour pour ce groupe.
Voici cinq raisons pour lesquelles certaines personnes pourraient ne pas apprécier le rock progressif et tout ce qui est prog en général :
- Complexité excessive : le rock progressif est souvent caractérisé par des morceaux longs et complexes, qui peuvent sembler difficiles à suivre pour certains auditeurs qui préfèrent des chansons plus simples et directes.
- Virtuosité instrumentale : les groupes de rock progressif ont tendance à mettre en avant leur habileté technique et leur virtuosité instrumentale, ce qui peut sembler prétentieux ou inaccessible pour certains auditeurs.
- Thèmes et paroles conceptuels : les paroles du rock progressif ont souvent des thèmes conceptuels et philosophiques, qui peuvent sembler obscurs ou prétentieux pour certains auditeurs qui préfèrent des chansons plus directes et concrètes.
- Longueurs excessives : les chansons de rock progressif peuvent être très longues, ce qui peut sembler monotone ou ennuyeux pour certains auditeurs qui préfèrent des morceaux plus courts et dynamiques.
- Expérimentation sonore : le rock progressif est souvent associé à des expérimentations sonores, des passages instrumentaux abstraits et des arrangements orchestraux, qui peuvent sembler bizarres ou déroutants pour certains auditeurs qui préfèrent des styles musicaux plus conventionnels.
L’avis de George
LTE, en résumé, c’est un peu Dream Theater, mais sans le chant.
C’est toujours ça de pris, même si ça reste malgré tout une belle démonstration de gros branleurs de manches.
C’est techniquement impressionnant, avec de très belles envolées et des passages qui invitent au headbang (de salon), mais malheureusement un poil fastidieux sur la longueur. Moins qu’un album de soul et/ou de rnb, mais bien plus qu’un album de death brutal dissonant ou des Swans.
L’avis de Bobby
Alain, tu as écrit « je vous souhaite une bonne détestation ».
Tu violes les règles ancestrales de l’amitié. Tu cherches à nous faire mal.
Même George ne va jamais jusque là, il espère toujours que nous allons voir la beauté cachée dans le sac Aldi rempli de gencives de porc et de langues de bœuf que sont ses albums.
Même lui, il essaie de rapprocher !
Toi, tu divises. Tu cherches à attiser les tensions !
À Jérusalem tu passerais ton temps sur l’Esplanade des Mosquées à dire à chaque camp « Eh ! Il a dit que ta mère elle suce mieux depuis qu’elle n’a plus de dents ! »
Si si c’est ce que tu fais !
Alain en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, et en violation manifeste du ROI du TDBC, des règles de convivialité implicites ET explicites de cette assemblée, et suite une délibération entre moi et moi, je vais te demander de quitter ce podcast, tu es le maillon faible, ma décision est irrévocable.
Zoom avant sur tous les participants avec musique dramatique.
Alain estomaqué, la bouche ouverte.
Kante en oublie de manger ses chips, et, voyant son monde s’effondrer, a les larmes qui lui montent aux yeux.
George, lui, regarde tout le monde en se demandant ce qui se passe, parce qu’il regardait une vidéo de nains slovaques en train de jouer un morceau de Britney Spears en Yodle dans une fosse sceptique.
Bobby, droit, immobile, déterminé et en même temps triste.
*Voix grave :*
Alain va-t’il vraiment devoir quitter le podcast ?
George retrouvera-t’il un allié musical ?
Quentin va-t’il devoir reconduire Bobby tous les soirs maintenant ?
Bobby aura-t’il la force de ses convictions face à la détresse mais aussi à la trahison de son ami ?
Vous le saurez lors du prochain épisode du Deadbeat Club !
*Cut*
OH MON DIEU LA PROD ES ENCORE PIRE QUE APTBS
LES EFFETS D’ECHO FLANGER REVERB ….
L’avis de Kante
Ça commence de manière… je ne vais même pas dire violente, parce que ce n’est pas très violent.
Je dirais que ça commence de manière excitée. Ça sent les hormones, ça sent la testostérone. Ça sent la bourse serrée dans un petit pantalon de cuir bien serré !
En fait, on sait tous qu’il y a quelque chose de sous-jacent, et qui risque de péter à la gueule de quelqu’un a un moment donné. On sait pas qui, on sait pas quoi, mais on sait tous que ça va péter. Et quand ça va péter, ça va se retrouver sur le visage de quelqu’un.
On est confronté à une forme d’inquiétude, lourde, pesante, on a peur.
Et d’un coup d’un seul, sans prévenir personne, BAM ! Le générique de Mac Gyver. Ça sort de nulle part, c’est un peu caché derrière les trucs pour pas qu’on le remarque de trop. C’est très surprenant.
C’est le moment de sauter de plein pied dans le kaléidoscope de la vie, et tenter d’en comprendre les différentes facettes.
Première théorie : C’est le groupe des représentants de commerce de chez Zoom ou de chez BOSS, les fabricants de pédales d’effets. Il y a dans un morceau plus d’effets différents que sur la totalité de la carrière d’un guitariste relativement connu.
Autre théorie : ils sont payés à la note. Comme Yngwie Malmsteen.
A chaque note qu’il joue, il met un petit timbre sur un carnet, ou un cachet, je ne sais pas bien comment ça fonctionne, puis il prend son petit carnet, qui doit quand-même être bien épais à la fin du mois, hein, il faut dire, et il va au syndicat des guitaristes stakhanovistes qui jouent trop vite, le SGSQJTV, ou en tous cas à l’organisme de paiement duquel il dépend. On compte les timbres ou les cachets de sa carte épargne, et on lui verse son salaire. Alors en quoi est-ce qu’on le paye, je ne sais pas, mais j’espère que ce n’est pas quelque chose de très onéreux. Demandez à Alain comment on fait pour devenir riche ? On achète Frédéric… Ben ici, ils ont trouvé une faille très comparable. On achète un groupe, et on paye par personne, et on revend le groupe et on fait payer à la note.
Autre théorie : C’est une musique de film des années 90. Non, pire ! C’est une musique d’un jeu vidéo dans un film des années 90. Non, pire, c’est une musique d’un mec qui se croit dans un jeu vidéo dans un film des années 90. On est à un niveau d’abstraction proche de l’inception, là…
Je suis sur et certain que les guitaristes de ce groupe ont des chaussures de troubadour. Vous voyez, ces codasses à la parfaite croisée des chemins entre la ballerine, la Santiag et la surchaussure.
Pour finir, et sur une note un peu plus sérieuse, je vais faire une analogie.
La différence entre un ingénieur et un architecte, c’est la dimension artistique qui est intégrée par l’architecte. Un ingénieur fait des ouvrages techniques, mais moches.
Un architecte, ça fait des trucs qui parfois ne tiennent pas ou fuient, mais c’est beaucoup plus joli.
Je pense que vous voyez ou je veux en venir.