Préambule
D’aucuns pourraient se demander « Mais qu’est-ce qu’il fout au Deadbeat Club, Bobby ? ».
Tant pour des raisons évidentes de manque cruel de goût dans son chef, et donc du bienfondé et de la légitimité de ses critiques, que pour des raisons de dignité. Il n’est guère aidé par la bande de bras cassés qui lui font office de collègues.
La raison de sa présence est donc très simple et se base plutôt sur la deuxième assertion que sur la première.
On savait déjà que c’était lui qui appuyait sur les boutons de la table de mixage. Alors oui, il faut bien l’avouer, ça se fait certes, de manière parfois un peu désordonnée et chaotique, avec une efficacité parfois discutable mais le son, c’est Bobby.
Mais ça ne s’arrête pas là. Bobby, c’est aussi la dynamique. Avec Bobby, ça roule. Et n’y voyez pas là un quelconque trait d’humour faisant référence à sa corpulence, somme toute empreinte de bonhomie, mais voyez-y surtout une capacité à tirer, de sa voix suave, tous les participants de ce podcast vers le haut.
Bobby, c’est notre MC, et quand il a la crève et qu’il ne peut pas venir, un vent glaçant souffle sur les étendues désertiques de notre maitrise de l’animation radio. Bobby, tu nous as manqué, et l’auditeur ne s’y trompera pas.
Nous présentons donc toutes nos excuses à nos invités qui ont du subir le stress et les questions en vrac de Kante. Par extension, ces excuses, nous te les présentons à toi aussi. Oui, toi, l’audiophile, toi qui subis nos frasques depuis le début, tu vas voir, la première partie, c’est du sport. Accroche-toi ! Après, t’en fais pas, il se détend et ça va…
Sur scène ce soir…
Eh bien justement, c’est de ça dont on va parler. Y’a quoi, sur scène ? Y’a qui sur scène ?
Pour qu’il y ait des gens sur scènes, il faut les appeler. Il faut qu’ils répondent. Il faut qu’ils soient d’accord. Il faut qu’ils viennent. Et quand ils sont là, il faut prendre soin d’eux. Bref, autant d’embuches qui font que Kante n’invite plus personne à souper, c’est beaucoup trop de travail. Alors, ce travail, on va le laisser à ceux qui savent le faire, et qui le font bien.
Là où ton carnet d’adresses contient généralement une vingtaine de contacts sérieux, dont ta maman et ton tonton qui raconte des blagues salaces, si tu veux organiser un festival, tu vas vite te rendre compte que tu vas tomber un poil court.
Et encore, là, on ne parle que de contacter des gens. Mais qui contacter ? Ça se construit comment, un festival ? Comment est-ce qu’on conçoit une affiche ? Comment est-ce qu’on répartit ces noms sur les 2, 3 ou 4 jours d’un festival ?
Ce soir, nous recevons Alex Stevens et Hugo Klinkenberg aka Hugo Freegow et on va tenter de répondre à toutes ces questions, et bien plus encore. Nous avons également invité Pascal Lacroix, grand sage parmi les grands sages.
Attaché à la production du festival de Dour pendant plus de 20 ans, Alex nous dévoile les secrets de la programmation de gros festivals. Mais Alex ne s’est pas cantonné à son rôle de décideur, il a également participé à l’élaboration (voire lui-même élaboré et développé) des outils qu’il utilise aujourd’hui (lui et une quantité incroyable de programmateurs musicaux de par le monde) pour concevoir les affiches des festivals tels que Dour, Marsatac, FIFTY LAB MUSIC FESTIVAL, les Francofolies de la Réunion, …
Pour y arriver, il a créé et développé des structures et des outils pour toujours offrir la meilleure expérience musicale et humaine. Fondateur de feue l’agence KuratedBy il y a quelques années, Alex se concentre maintenant sur sa propre agence de direction artistique et d’accompagnement de projets artistiques : Olakala.agency. (on a mis plein de liens en bas de cette page)
Hugo nourri la programmation des scènes reggae, acid, world et expérimentales de Dour depuis plus de 15 ans. Il officie également comme programmateur pour le très pointu et jouissif festival Supervue ou encore, plus récemment pour les soirée Club Aventure dont il est à la fois capitaine et dj résident. Sa formation d’anthropologue lui donne ce regard si particulier sur la culture, et, plus important encore, sur les mécanismes qui font que la musique crée du lien en même temps qu’elle reflète et construit des identités sociales, politiques et culturelles. (
Actif depuis au moins mille ans sur la scène musicale liégeoise, Pascal Lacroix est un artiste musical accompli. Auteur de musiques de film (notamment avec le projet 48 Cameras), il cumule les projets musicaux. Si nous avons déjà cité [An Obscene] Pang!, n’oublions pas le légendaire LeGrandLuxxx.
La légende dit qu’il a appris à André Cools a jouer de la gratte à six Schtroumpfs avant qu’il n’abandonne sa carrière musicale pour embrasser la politique liégeoise avec le succès qu’on lui connaît. De Bouillon à La Louvière en passant par Bioul et le beau pays d’Aubel, il en a usé, des scènes !
Note : pour ceux qui se réjouissaient qu’on cause d’intelligence artificielle, ne vous ne faites pas, on y reviendra. Par manque de temps, nous avons préféré postposer cette discussion riche et foisonnante, plutôt que de la bâcler. A bientôt donc…
Écoute-donc voir là :
Clique ! Clique donc !
Comme d’hab, une série de liens pour que vous ayez tout sous la main pour bien comprendre de quoi on parle (et puis aussi pour étancher cette soif de savoir qu’on vous connait !)