S04E02 : Simon Raket perturbe l'ordre des choses

Tu pensais que la saison allait commencer par l’épisode 1 ? Tu es mignon. Ne te fie à rien. Surtout pas à ce que les choses se déroulent comme tu l’entends. Jamais. Surtout ici.
Après, pour être de bons comptes, il faut savoir que nous non-plus, on ne s’y attendait pas. Donc ne te sens pas trop coupable.

Et pourquoi est-ce qu’on sort les épisodes dans le désordre ? Parce que Simon est venu se poser sur nos chaises. Et y’a pas que ça qu’il a posé : sa GROSSE VOIX. Mais c’est qui, Simon Raket ? On fait reculer le camion qui contient les pages de son CV, et on arrive !

Son pied pointure 49 dans la porte du succès

C’est la photo de Simon dans Google.. En vrai, il est beaucoup plus grand.

Si tu tapes « Simon Raket » dans Google, tu vas commencer par lire ces mots : « Simon Raket est né il y a quarante deux ans à Bruxelles. » Jusque là, tout va bien, et en plus le mec semble assez malin vu qu’il vit maintenant à Liège. Ensuite, tout s’accélère : « Après une jeunesse hip-hop et tumultueuse, bla bli bla bla… « . Ça commence à devenir intéressant.

Maître de son grand corps pas malade, et mu par un esprit un peu malade, le bonhomme ira se faire les dents aux Conservatoires Royaux de Bruxelles et Mons et en sortira avec les Premiers Prix et une envie de croquer tout ce qui se présente à lui.

Théâtre et compagnies bruxelloises
Assistant-réalisateur pour entre autres Bouli Lanners, Lucas Belvaux, Philippe Falardeau.
Organisation d’ateliers, destinés à des personnes considérées comme « en difficulté sociale », utilisant le cinéma de création collective comme vecteur d’insertion.
En 2012, il rejoint le combo rap-Jazz SPEAKEASY, big band rassemblant 7 jazzmen et 11 MC’s.
En 2015, le Monsieur est lauréat du prix littéraire « Paroles Urbaines » de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et, dans le plus grand des calmes, devient champion de Belgique et vice-champion d’Europe de slam.
En 2016, il publie le livre Slam ; poésie & Voix de Liège.

Au cours des dernières années, il a été coordinateur de la Zone, centre de cultures alternatives à Liège avant de prendre la tête pendant plusieurs années de l’association Lezarts Urbains à Bruxelles, la plus ancienne structure de soutien au mouvement hip-hop en Belgique, qui s’occupe notamment de l’accompagnement et du soutien de projets artistiques, d’organisation d’évènements, de réflexion, ainsi que de formation, et d’animation en ateliers. L’association intervient dans le réseau associatif et culturel : les écoles, les maisons de jeunes, les prisons, les centres culturels, les théâtres, les bibliothèques et d’autres lieux culturels. Rien que ça. Désolé du peu.

Oui, ça va, on sait, c’est un Tétras Lyre et pas un Grand Tétras. TU VAS FAIRE QUOI ? HEIN ?

Alors on a beau se sentir tout petit face à un tel gaillard, on a poussé les meubles pour lui faire de la place et on a accepté qu’il accepte l’invitation qu’on avait déjà faite, qu’il avait refusée, puis qu’on avait refaite, puis qu’il avait re-refusée, bordel, on dirait le Grand Tétras qui fait sa petite parade nuptiale quand ses hormones viennent à déborder ! Et va-z-y que je te montre mon beau cou, et va-z-y que je te montre comme ma queue est grosse et soyeuse, et va-z-y que je fais des bruits bizarres ! Enfin soit. La nuit fut longue pour tout le monde et il aura fallu bien des rafraichissements pour rester vifs et vaillants.

Oui, bon, et cet épisode ? Ça vient ?

Oui, ça vient, calme-toi.

Au programme de cet épisode, Simon a proposé Tuerie avec « Bleu Gospel », Whitney a proposé le dernier album de Billy Woods, « Maps », Bobby a proposé « Blazing arrow » de Blackalicious, Kante a choisi « to the APhEX » de Dorian Dumont, et George a une fois de plus décidé de passer la moité de l’équipe à tabac avec le concours de Doodseskader et de leur dernier album « Year Two ».

Comme d’habitude, on va pas tout te balancer à la gueule comme ça, on découpe ça en petits morceaux, c’est plus digeste, ça fait moins roter.