S04E03 : Dites au revoir à Steve, mais dites bonjour à Loïc !

S’il vaut mieux mourir seul que mal accompagné, il vaut surtout ne pas mourir, et encore moins seuls. Alors on a encore invité quelqu’un. Vu que ça n’a aucun sens d’inviter Michel Van de Kakkebroek ou Monique de la Boucherie du coin (de toutes façons, ils étaient pas libres), on a décidé d’inviter un esprit vif et brillant, histoire de donner encore un peu plus de lustre à cette émission estivale.

Alors oui, on sait, on a traîné, on a laissé ton été se dérouler majoritairement sans nous, et avouons-le, nous avons aussi laissé notre été sans toi. Pas qu’on t’aime pas, hein… mais il arrive un moment dans la vie ou tu dois choisir entre ton déménagement et ta vie sociale. Si c’est pas ça, tu peux aussi consacrer un peu de ton temps personnel à accoucher. Ou à te faire placer une prothèse de hanche. Ou à faire un burnes-out. Ou un burn-out. Bref, tu t’imagines bien que notre été fut particulièrement animé, pour ne pas dire bordélique.

Bref ! On revient. Et on revient de la plus belle des manières puisqu’on revient avec un invité de prestige (disions-nous avant que la digression ne se saisisse du flux rédactionnel de cette mascarade… merde, ça recommence). Invité de prestige disions-nous ! Oui, cher auditeur ! Nous mettons un point d’honneur à contrebalancer la présence de Frédéric dans le podcast en y mêlant quelques invités de type qualitatifs. Et cette fois-ci, nous avons le plaisir… que dis-je… l’honneur de recevoir Loïc Maisse ! Tu ne le connais peut-être pas, et c’est normal, parce que c’est une créature de l’ombre, ou plutôt devrais-je dire une créature de derrière les taps. Vous voyez, là, ce grand rideau épais en fond de scène. Il est là. Tapis dans l’obscurité. Il guette. Non, il veille. Il veille à quoi ? Il veille sur ta soirée, sur la soirée de tes oreilles, sur la qualité de ce que tu vas y mettre, dans tes oreilles. Et il le fait bien. On va pas tout dévoiler, non non non, parce que sinon, t’auras plus envie d’écouter alors qu’en vrai, c’était super. On a parlé beaucoup, on a ri beaucoup, on a bu de trop.

Et puis en plus de l’intensité émotionnelle de cette aventure humaine incroyable, on est obligé, comme toi, auditeur chéri, de subir les affres d’une actualité toujours plus pénible. Et si l’approche des JO et la perspective de voir Snoop Dog jouer les commentateurs sportifs ne pouvaient que susciter la réjouissance et l’impatience dans les foyers du monde entier, il a bien fallu se résoudre à te parler de la tragique disparition de Steve Albini. Tu connais Steve Albini ? Alors tu sais pourquoi il fallait qu’on en parle. Tu ne connais pas Steve Albini ? Si, tu le connais. Mais tu ne le sais pas. Ça prouve bien qu’il était plus que nécessaire de saluer la carrière de ce génie visionnaire.

Assieds-toi, prends un verre, mets-toi à l’aise, on va causer du petit monde musical mondial et liégeois (pléonasme).

Et on va écouter quoi ?

On commence avec un hommage à Steve Albini, puis on passe aux choses sérieuses avec Sextile et Endless Dive. Le reste arrive dans la foulée, mais on va pas dévoiler tout d’un coup non-plus.

Retrouve-nous sur les internets (parce que oui, en vrai, on veut pas que tu nous retrouves)

Première partie : Steve Albini, Sextile et Endless Dive

Deuxième partie : The Body, Dis Fig, 1999 Write the Future et un Blind test incroyable

Troisième partie : Jacob Collier et le Grand Jeu de l’été (qui est fini)(l’été, pas le jeu)

Bonjour à ta mamy, il paraît qu’elle nous écoute