Titulaire d’un master en digestion chipsolistique et sept fois vainqueur de la Croky cup, sans jamais avoir tapé dans un ballon de football, Master in Disguise of the St Leo Carnival, Bac+8 en en roulage holistique, en plus de son doctorat en raclette nucléaire, il daigne se pencher vers nous pour nous raconter ses histoires de famille entrecoupées de critiques pondérées et subtiles d’albums, il est un pilier de bar, un croque, une libellule.
Reconverti dans la performance artistique sonore puisque ses superbes photos de Noël de bébés animaux morts et d’accidents mortels survenus sur la E25 ne se vendent pas, il passe sa vie pieds nus sur des chips brûlants pour devenir le Banksy de Saint-Léonard.
Libre comme un cheval qui court face au vent, il refuse les diktats de l’heure, des dates ou du temps, et il a le don pour découvrir 20 ans après tout le monde des perles que tout le monde connaît déjà. Ou pour découvrir des groupes qui fabriquent aussi des meubles allemands que personne ne veut connaître.
Dernier protecteur de la liberté. liberté de manger dans le micro, de parler pour ne rien dire, de redire ce que les autres ont déjà dit, de finir une blague deux heures plus tard, il est mon étalon, et je lui ai promis qu’il pourrait toujours courir le monde après son destin comme un cheval sauvage, même si on l’a placé discrètement derrière des barrières, Kante est un pilier dans notre équilibre branlant.
