RIEN – There Can’t Be Any Prediction Without Future (2011)

L’avis de Bobby

Bobby n’a pas d’avis sur la question, parce qu’il n’a pas daigné écouter cet album.

Allez, tous ensemble : « OOOOOOOOOUUUUUUUUUUH ! BOOOOOOBBYYYYYYYY ! C’EST MAAAAAAAAAL ! »

Voilà, maintenant que ça, cc’est fait, passons aux choses sérieuses !

Ce que Kante en a pensé

Pour une fois que Bobby choisi un vraiment bon album,

Il faut savoir que c’est sans doute parce qu’il ne l’a pas choisi. Il a écrit « rien », et vu que « rien », c’est déjà quelque chose, c’était sans compte sur George qui a trouvé un groupe qui s’appelle rien, et qui a sorti un album. Il n’y a vait plus qu’un pas à franchir, pas, qui fut franchi dans la joie et l’allégresse.

C’est un deuxième album dans la selection et il a bien fallu choisir de qui j’allais parler le plus, et vous vous imaginez bien qu’avec Orelsan dans la place, c’est lui qui allait tout prendre. Un beau salaud d’égoiste, cet Orelsan !

Mais soit.

Donc Bobby se met à ne pas choisir des bons albums. Perso, j’allais finir par préférer écouter Alain, mais je dois bien avouer que cette fois, cet album le met à l’abri d’une telle déchéance pour quelques épisodes encore (ne t’endors pas sur tes lauriers, Bobby, continue comme ça)

Et cet album donc ? Ben j’ai adoré Presque du début à la fin. Il n’y a que la piste B.A.S.I.C. que je n’aime pas, mais alors là, pas du tout, le reste, c’est de la crème de jus de bonheur.
Entre Jazz et sonorités rock garage, voire anglaise de fond de cave, je trouve ici un espace sonore empli d’émotions, de reliefs, d’aspérités, de havres. Je me retrouve dans autant de douces orées de bois, d’impasses sombres et inquiétantes, d’arrière-cour anonymes. C’est beau, c’est varié, c’est construit, c’est intelligent.

Merci Bobby pour cette découverte. Par une conjonction d’évenements extérieurs, mais aussi par le plus heureux des hasards, il a fallu que je me mette au travail beaucoup plus tôt que d’habitude pour cet épisode. Ca fait donc une bonne semaine que j’écoute cet album dans la voiture, au boulot, à la maison, au Colruyt, bref, un peu partout.
Merci Bobby !

L’avis de George

Groupe de rock français que nous découvrons par la force des choses.

Un bon petit album de rock barré, influences nawak, jazz, kraut, mathrock, postpunk, des instrus terribles, du spoken word, à l’image du premier titre, Jesusfuckingchristallmighty quelque part entre Battles, Nick Cave, et Morricone.

LSD Leisure activities, sport and décolleté.