Rival Consoles – Overflow (2021)

L’avis de Bobby

Ce début waouh Monster évidemment, épique et profond, 

Ce Pulses of Information ou l’on peut entendre les échanges de datas, entendre nos telephones : fascinant !

La prod fait tout même si les textures manquent un peu de variété 

OK, après moultes écoutes, l’intérêt s’émousse peut-être un peu, mais en fait non, ça reste bien.

Un côté Burial mais avec plus de profondeur, et Jean michel Jarre, mais qui aurait continué à avoir du talent notamment sur overflow

J’adore les rythmiques de Noise Call and Response II.

L’avis de George

Un disque sombre, atmosphérique, hypnotique, mystérieux.

Premier titre Monster de 10 minutes qui pue la paranoïa et la google mania qui tourne en boucle dans la tête. Et que retrouve-t-on à la fin de ce morceau ? Des samples d’orgue. Nom de zeus, personne pour lui dire que c’était l’occasion ou jamais de faire un featuring ?

Une interlude inutile et horripilante

A nouveau un titre bien torché à la Ben Frost sur By The throat, tout comme Scanning

Pulses of information : bande son parfaite de Black Mirror

Les Noise call and response sont joliment bruitistes

Flow State : un Fuck Buttons première époque épuré.

En concert au Trix le 15 avril en première partie de Max Cooper

L’avis de Alain

Mais c’est bon en fait ???

Sonorités excellentes, bien bien bien foutu !

Pas passionnant, mais bon…

Je ne peux pas comprendre comment on veut écouter ça en vinyle.

L’avis de Whitney

Je pense que tu as fait une erreur Bobby. Ce n’est sans doute pas le bon lien. Il y a comme un petit bruit énervant là… Ah ça s’arrête. Ah en voilà un autre. Ont-ils vraiment exporté toutes les pistes ?

Pour le moment, et j’en suis à la, laissez-moi vérifier, OH PUTAIN C’EST TOUJOURS QUE LA PREMIERE PISTE. J’espère qu’il y aura un changement de mood, que c’est un erreur. Là c’est juste une compilation de son déjà entendus et pas forcément bien mixés. Faut pas prendre les gens pour des topinambours. J’aime pas ça.

Piste 2. Ah ils ont intégré les paroles. Mais il y a eu un problème technique, on entend qu’une syllabe sur deux. Ils se fouteraient pas un peu de nous ?

Je dois quand même signaler la rigueur scientifique de scanning car c’est exactement la même bande son entendue lors de mon dernier scanner cérébral.

Plus on avance, plus c’est insupportable. On dirait la bande originale d’un film de Terrence Malik. PIRE de David Lynch.

Je tiens cependant à les remercier pour leur empathie et ce dernier track : “Making sense of it all”. Effectivement, il va falloir make sense of it all.

Bon. Je vais me laver les oreilles avec la BO de A star is born. In the shallow, laa low, in the shaha shalala la low.

L’avis de Kante

Quelque part entre Plaid et Moderat (qui est lui-même entre Modselektor et Aparat… haha… vous l’avez ?). Sauf qu’il s’endort par moments, et du coup, ca ressemble à de l’ambient chiante.

Cet album, il me fait penser à un rattrapage. Pas un mauvais rattrapage, ou on essaye de vite faire « comme l’autre », comme « celui qui a réussi », ce n’est pas une manière de « se tailler une part du gâteau du lion ». Même s’il a l’air bon. Non, je pense qu’on est ici sur quelqu’un qui rattrape un truc qu’il voulait vraiment faire. Personnellement. Comme une mission ultime.

C’est vraisemblablement la soundtrack d’un spectacle de danse contemporaine. Alors on pourrait débattre de ce qu’est la danse contemporaine, ce qu’est l’art contemporain en général, de ce qu’est une soundtrack, de ce q’est une soundtrack d’un spectacle de danse, ou même encore de ce qu’est une soundtrack d’un spectacle de danse contemporaine. Mais tout ça prendrait beaucoup trop de temps alors que vous pourriez, par moments simplement profiter de cette oeuvre magnifique et par moments vous faire chier à attendre qu’il se passe quelque chose. Ben oui, c’est une soundtrack. (Je dois encore le répéter ou bien ca va ?)

Sinon, je trouve que pour une BO, c’est super bien foutu. C’est intense, intensifiant. C’est enveloppant et enveloppé, attention, je n’ai pas dit que c’était réchauffant et réchauffé.

Pour un album, par contre, je trouve que ça tire un peu en longueur et ça ne prend pas ses envolées. C’est vraiment trop ambient pour moi. J’ai envie qu’il se passe quelque chose, et là, je trouve qu’il ne se passe pas trop grand chose. Et c’est dommage, parce qu’au niveau des sonorités, on voit bien que le mec maitrise son sujet, les sons sont très bien construits et maitrisés. On n’est pas sur de l’expérimental hasardeux et apeupresquisé.

Je pense que si ça avait été un album construit pas comme une soundtrack, j’aurais pu aimer.