S04E00/HS06 : Tremplin Sans Allure #1 : Le coup de cœur du Deadbeat Club – BLOOCAT à l’Atelier Rock

Comme on vous l’avait annoncé sur le grand réseau social, ce vendredi 22 mars, on avait rendez-vous avec Bloocat à l’Atelier Rock.

Rapide retour en arrière pour les retardataires, en décembre, le collectif Sans Allure a invité le Deadbeat Club à participer à la sélection d’artistes dans le cadre de son concours Tremplin. La mission : sélectionner trois artistes parmi les 204 participants pour organiser un concert à la Zone, ainsi qu’un coup de cœur qu’on choisirait de mettre en avant également. Après la soirée dingue de concert du 16 février à la Zone avec les excellents The WRS, M.I.T. et Leese, tout s’est rapidement enchainé pour notre coup de cœur de ce concours tremplin : Bloocat.

Bloocat, c’est le projet de Cat, avec lequel elle a sorti fin 2023 son premier album, intitulé Sphinx, un délicieux mélange poétique de hip-hop, d’électro, de trip-hop et de reggae. Parmi les titres qu’elle avait choisi de partager sur la plateforme, on retrouvait Follow Me, Androïde et surtout d’entrée le magnifique Bunker (avec vue sur la plage).  Et son univers a directement fait mouche chez les Deadbeat Clubbers, qu’il s’agisse des textes ou de la musique, où on ne pourra qu’insister sur la présence d’une trompette comme instrument à part entière de l’album qui ajoute encore une coloration magique sur les compositions.  

A l’origine, il s’agissait donc d’inviter notre coup de cœur à venir enregistrer un épisode du Deadbeat Club afin de découvrir son univers et mettre son projet en avant. Mais c’était sans compter sur les liens qui unissent désormais le Deadbeat Club et Pat de l’Atelier Rock. Un coup de fil, et Pat était sur la balle : « Je la programme, je ne sais pas encore quand, mais je la programme ». Cool ! Trop bien ! À tel point que les choses n’ont pas trainé. « Le 22 mars, elle ouvrira pour The Loved Drones ! »  Trop trop bien ! Merci Pat ! Saint Pat ! *

Et on en revient donc à cette soirée du 22 mars. Au programme : soundcheck de Bloocat jusqu’à 19h, courte interview avec le Deadbeat Club, lasagne pour tout le monde, et à 20h30, concerts de Bloocat et de The Loved Drones.

Comme d’habitude, quand on arrive pour enregistrer à l’Atelier Rock, on n’a aucune idée d’où on va bien pouvoir poser notre matos et brancher les micros. Il faut dire qu’on arrivait pile au bon moment. ou plutôt comme un cheveu dans la soupe. Bloocat et ses trois musiciens étaient en train de faire les balances sur scène. Petite parenthèse pour les néophytes, « faire les balances » ne consiste pas à dénoncer nos voisins parce qu’ils invitent leur famille pendant le confinement, mais désigne le fait d’équilibrer les instruments, la voix, les effets sonores et tout ce bazar sur scène pour que parviennent à tes oreilles de la musique, et pas une cacophonie intégrale. Ajoutez à ça le savoir et le savoir-faire des ingés-son pour sublimer l’expérience et inonder la salle de musique, s’assurant que toutes les nuances et toutes les couleurs se révèlent à nous, dans le public. Fin de la parenthèse.

Assister aux balances de Bloocat, c’était pour nous l’occasion rêvée d’avoir un avant goût de ce qu’on allait voir ce soir-là tout en montant notre mini-studio. Mais où ça, donc ? Au beau milieu de la salle de l’Atelier Rock, pardi ! Un peu comme un archevêque dans son église, le Deadbeat Club allait tenir la chaire dans la sympathique Basilique Saint-Patoche. (Je ne sais pas si je dois être fier de ce jeu de mots ou si je dois mettre un terme à ma jeune carrière pour protéger les générations futures).

Les quelques challenges techniques posés par un effet récalcitrant sur le micro principal, la volonté d’offrir un son le plus parfait possible pour une expérience optimale auront eu pour mérite de tirer l’exercice en longueur. Une aubaine pour nous d’assister à une bonne partie du concert en avant-première ! On se réjouissait déjà d’être deux heures plus tard pour profiter de ce spectacle en mode full options, c’est à dire avec des lights, un public, une bonne bière entre les doigts. Mais avant ça, il est temps pour nous de discuter un peu de Bloocat avec celle qui l’incarne sur scène. Par contre, si les balances nous ont permis de découvrir l’univers musical de Bloocat en avant première (on le connaissait déjà, pour rappel, on l’a choisie comme coup-de-cœur, on n’a pas fait ça les yeux fermés…), on savait aussi qu’on allait devoir un peu sprinter pour boucler le programme de la soirée. Qu’à cela ne tienne, on a passé un super moment, et on a eu le temps de découvrir Cat, son univers, son parcours, bref, tout ce que vous pourrez retrouver dans cette super interview en cliquant sur les jolis boutons pile ci-dessous.

Et vu qu’on a été un peu pris par le temps, on va tout faire pour que Cat revienne parler de tout ça plus longuement lors d’un prochain épisode du Deadbeat Club, et notamment de son univers visuel, auquel elle accorde énormément d’importance aussi. Allez voir les clips de Bunker ou d’Androïde sur Youtube. Quoiqu’il arrive, on reparle de ça avant la fin de l’année, c’est promis.

Mais avant de parler de demain, attardons-nous un instant sur cette soirée, et surtout, sur la performance de Bloocat sur scène ce soir-là.

Parce que si on avait déjà craqué sur ses morceaux en studio, on peut vous dire qu’en live, c’est encore plus fort, avec des rythmes envoutants et des titres remaniés pour la scène dont certaines se terminent en explosions électro qu’on n’avait pas du tout vu arriver. Et d’ailleurs, même quand Bloocat nous annonce un morceau plus chill, on n’est jamais à l’abri d’une autre déflagration imprévue au programme. Redécouvrir des titres qui ne sont pas joués à l’identique que sur album, tout comme découvrir un titre qui n’était pas non plus sur l’album, Nightshopper, on a adoré ça. Et des titres comme Whisky ou Être cher qui résonnent encore dans nos têtes. Au final, un concert maitrisé, alors que ce n’est pas nécessairement évident devant un public qui est là pour la plupart pour les régionaux de l’étape en tête d’affiche. Il n’empêche, les cris et applaudissements en fin de concert étaient bien là pour le démontrer, Ils ont réussi à allumer une salle qui n’était pas conquise d’avance. Mention spéciale à Cat évidemment, qu’on salue généreusement pour ses remerciements au Deadbeat Club sur scène, mais aussi à ses musiciens, tous, trompettiste, batteur, gratteux, tout était parfait. Et si nous on se réjouit de les revoir, on ne peut que vous conseiller de ne pas louper leurs prochaines dates.

Bref, c’était une soirée comme on va en faire plus.

D’ailleurs, pour les plus attentifs et ceux qui ont une mémoire de plus de 12 secondes, il traîne dans cet article, une astérisque. Et cette astérisque, elle trône juste à côté du nom de Pat. Ça fait d’ailleurs un moment maintenant qu’on vous bassine les oreilles avec Pat, avec l’Atelier Rock, avec Pat, avec tous ces gens formidables qui animent les nuits hutoises, dont Pat et l’équipe de l’Atelier Rock. Restez dans le coin, on va avoir des trucs à vous annoncer dans un futur on l’espère pas trop lointain. Déjà, on peut vous annoncer un truc : on les aime ! Pat ! On t’aime !

Comme d’hab, les liens qui vont avec, c’est assorti, c’est la collection de printemps !

En attendant la prochaine, quelques photos de la soirée

Et encore une fois, on va t’éviter une tendinite et on va remettre les liens ici :