The Body & Dis Fig – Orchards of a Futile Heaven (2024)

L’album que Pat n’aurait pas voulu écouter

The Body, tu connais ? Dis Fig, tu connais ? Bon, si t’y mets pas du tien, on va pas y arriver. Reprenons.

The Body, c’est un duo qui nous vient de Portland, et qui fait du sludge drone doom post-indus. Du sombre. Du pesant. L’enfer. Dis Fig, c’est une DJ allemande. Et tu connais la propensions des Allemands à donner dans le post-indus lourd qui sent bon l’usine désaffectée. C’est simple, la base, avant d’écouter du post-indus allemand, c’est de filer faire tes rappels anti-tétanos. Alors quoi de plus normal que de voir ces deux (trois) là s’associer pour faire une collab ? Cet album est la parfaite combinaison des univers musicaux des deux noms et donne naissance à une force noire et brutale d’où émane la voix inquiétante de Dis Fig. Imagine un fut de déchets toxiques rouillé, qui suinte un liquide gras dont les vapeurs ont cramé tout ce qui se trouve dans un rayon de 2m. C’est l’album de The Body et Dis Fig.

Vazy, écoute le podcast par là :

En plus de tout ça, y’a un super blind-test qu’il va falloir que tu comprennes bien pour participer au concours de la semaine prochaine !

L’avis de Loïc

L’écoute de cet album est fortement déconseillé pendant les trajets BlaBlaCar sous peine de voir votre note chuter dramatiquement.

L’avis d’Alain

Alain cherche toujours d’où vient le problème.

Il a essayé tous ses casques, il a entièrement changé son installation HiFi, de l’ampli aux enceintes, il a même envisagé déménager pour voir si c’était pas l’acoustique de la pièce, mais rien n’y fait. Il ne sait toujours pas d’où proviennent ces parasites. Pas moyen d’écouter cet album avec un son potable.

L’avis de Kante

« Cet album m’a donné envie de lister les différentes manière de se débarrasser d’un corps. »

L’avis de Bobby

« Heureusement que Whitney n’était pas là. »

L’avis de George

George aurait pu simplement conclure cet échange par un bon vieux « Vous êtes des grosses merdes, vous ne me méritez pas. » et nous jeter des trucs à la gueule, mais il a préféré nous détester dans le plus grand des calmes.