The K – Amputate Corporate Art (2020)

Kante nous balance un album-pub-copinage. On dit toujours que la pub copinage, c’est de la merde. Eh bien, on va voir ce qu’on va voir.

Bon, vous pouvez aussi aller l’écouter sur Spotify ou Apple Music mais si vous aimez, achetez l’album sur Bandcamp, comme ça, ils gagneront plus d’argent et pourront acheter de nouveaux slips.

L’avis de Kante

Donc, on était bien, on était posé, la bite à l’air, on demandait rien à personne, … et on voit passer un message de Alain qui nous explique que The K, c’est du Prog Rock. J’ai failli m’énerver, puis je me suis dit que j’allais attendre d’avoir écouté son album… ben j’ai pas été déçu. Soit. The K.

Du Noise. En fait, dans les années quatre-vingt-dix et début deux mille, j’étais coincé dans le heavy metal. Le bon vieux heavy metal à papa. En d’autres termes, 50% Megadeth, 40% Metallica et le reste d’autres trucs. Puis j’ai rencontré Dylan (non, pas le Dylan mort de Beverly Hills), qui m’a envoyé du Sonic Youth dans la gueule à longueur de journée (et du Pink Floyd aussi, mais c’est une autre histoire). C’est là que j’ai accepté d’écouter du noise. Jusque là, j’avais dit « Over my dead body » et je me refusais à quoi que ce soit et, en bon gauchiste, refusais l’ouverture.

Donc du Noise. Après, on a vu pire en matière de noise, mais on est dans un truc tout a fait écoutille. C’est assez simple dans la construction (comme les 3/4 de trucs noise). Simple, mais efficace.

Après, on n’est pas le deadbeat club, le podcast qui parle de mauvaise musique avec bonne foi et de mauvaise musique avec bonne foi. JE ne suis pas très objectif sur la question parce que ce sont des potes. Je les ai vus en concerts deux jours de suite (justement le soir ou je n’étais pas là pour l’enregistrement du #4) En concert, c’est vraiment top. Ils ont une putain d’énergie, et quand parle d’énergie, jouer en slip au Rockrill par moins de 10°, il en faut, de l’énergie !

Allez écouter The K.

L’avis de Bobby

C’est du Liègeois et du bon.

Clairement sous influence Nirvana mais sans que ce soit trop pesant,

Point de linéarité ici. ça change de braquet, ça casse les ambiances, ça déstabilise. même au milieu des morceaux Les rythmiques sont au moins si pas plus importantes que les guitares, ce qui me plait.

L’avis de George

Un disque de rock rugueux, enragé, furieux, planant et avec un slip sur la cover rose.

Que demander de plus ?

Si ce n’est de pouvoir assister à un de leurs concerts quand la crise du pangolin sexuel sera derrière nous, un jour, peut-être, CREVER.

J’ai désormais le disque à la maison. Avec ça, je pense que la question, elle est vite répondue ©

L’avis de Alain

Heureusement, on a pu se le taper autrement que sur Bandcamp.

Ce soir je suis mépris. Merci Apple Music et Spotify d’être prêts à diffuser aussi n’importe quoi.

Vous savez que j’aime bien situer les choses donc, pour moi, on est entre un mauvais album de Sonic Youth et un bon album des Killers (vous voyez qu’il y a du niveau quand même).

Car, oui, il y a du niveau … et pas que dans les décibels.

Petty profit « mention spéciale » … super chanson, et super jeu de mots.

Mais bon, plus sérieusement, cet album est excellent. On a quand même un peu du mal à réaliser que c’est liégeois.

Maintenant, vous pouvez dire tout ce que vous voulez mais tout ça ne nous rendra pas Eddie Van Halen…